Torsten Siegel, PWC 2005 : "parfois je suis une poule mouillée en l'air"

Torsten Siegel, grand champion Allemand, a remporté la manche portugaise de la PWC 2005. Voici ce qu'il y a répondu à une question sur le la prise de risque.

"J'essaie toujours de repousser mes limites personnelles, mais il devrait y avoir pour moi une sorte de "zone verte" au sein de laquelle je peux voler.
Mais celà dépend beaucoup de notre motivation et du moment. Certains jours je me sens à l'aise alors que les conditions sont très turbulences, d'autres jours c'est comme si j'étais une poule mouillée en l'air !"

Cà fait écho chez moi, cette notion de zone de confiance très variable selon les jours... et vous ?

Salut

tu parle de prise de risque tactique ou "physique" car selon la demarche n'est pas la même.

Ici, Torsten parlait du risque physique.
J'ai beaucoup de mal avec cette notion. Des images me viennent : les Valic qui mettent les bras le long du cocon en cheminement au relief, les rentrées au goal en jouant à la limite de la fermeture (JeanJean et Donini aux Championnats d'Europe à Morzine...).
Là on est dans le risque physique !

Pensez-vous que le risque physique soit indissociable de notre sport ?
Des réactions, des interrogations ?

Le risque est relatif a plusieurs notion :
- Le mental du jour,de l'heure,de la minute (soucis externe, santé, confort .....)
- Le niveau technique du pilote (etre confian dans ses réactions en cas de "soucis")
- Le niveau de cohésion avec son materiel (nouveau matos par exemple)
- Le milieu : aérologie, géographie .....

La combinaison de tous cela sur chaque individue interfere differement.
Ce qui est une prise de risque éxagerée pour moi ne l'est pas pour toi et vis versa.
Il faut donc travailler chacun de ces thêmes séparément pour que à la fin en reussissant a mettre chaque voyant au vert le jour J : ca marche.

Apres nous prennons tous chacun a notre niveau des risques, le tout et de connaitre sa limite tolerable : ne pas se mettre a 130% pour suivre un pilote qui lui est a 100%.
Rappel toi ce que dis un certain capitaine de l'equipe : "chaque pilote doit voler comme il sait le faire, ne pas inventer l'eau chaude", c'est pas facile a faire mais ca marche, et la intervien le travail sur le mental.

Si on prend un exemple : MOI !!
Mental : travail psycho depuis deux ans.
Technique : mon activité d'accro me permet d'être confort en incident de vol.
Cohésion materiel : je recois mes ailes tôt dans l'année pour avoir le temps de "me mettre dessous"

Tien pour voir, si tu essayais de repondre a ces trois thême peux etre trouverais tu on tu dois travailler pour améliorer. et du coup repousser ta notion de risque.

Réaction ....